57 engagements en Bretagne pour lutter contre la précarité
Emploi, formation, logement, transport, alimentation… Le conseil régional de Bretagne a adopté le 7 avril 2023 un plan de « refus de la misère et de la précarité ».
Au-delà de certains dispositifs qui demandent à être renforcés, de nouveaux leviers seront mis en place à horizon 2027.
Aujourd’hui, les personnes les plus précaires peinent souvent à s’alimenter correctement, à trouver un logement, à se soigner, à accéder à l’emploi, à la formation.
En Bretagne, 350 000 personnes vivent sous le seuil de pauvreté fixé à 1 063 euros par mois. Cela représente 10,8% de la population régionale avec des disparités selon les territoires.
La Région Bretagne s’engage à contribuer à la lutte contre la précarité, sur son champ de compétences, en lien avec les associations, l’État, les départements…
Un plan d’actions prioritaires
Le plan de refus de la misère et de la précarité s’articule autour de six grandes priorités :
- une mobilité sociale renforcée ;
- une mobilisation pour l’emploi de tous et toutes ;
- la lutte contre la précarité alimentaire ;
- une meilleure qualité de vie, au quotidien, des personnes les plus démunies ;
- un meilleur accès aux services, aux droits et à une vie sociale, culturelle et sportive ;
- une mobilisation de la Région en sa qualité d’employeur et d’acheteur
Ces priorités sont déclinées sous la forme de 57 engagements pour 2023-2027.
Des engagements pour intensifier la lutte contre la précarité
Ces dernières années, la Région a lancé des dispositifs afin de mieux accompagner les personnes en difficulté.
Ils seront poursuivis et renforcés : la tarification sociale dans les transports (carte BreizhGo solidaire), un appui aux plateformes de mobilité, un soutien aux réseaux d’aide alimentaire, une aide au permis de conduire pour les jeunes stagiaires de la formation professionnelle…
Le plan de lutte contre la précarité prévoit également un ensemble de nouvelles mesures parmi lesquelles : la mise à disposition de places d’internat pour loger les travailleurs saisonniers, un meilleur accès au logement pour les plus précaires, l’encouragement à l’émergence, dans les tiers-lieux, de « comptoirs de services » avec notamment un accompagnement au numérique.