Activité partielle. Une rallonge de 3,2 milliards d’euros pour financer le dispositif
Très peu utilisée avant la crise, l’activité partielle est désormais l’arme qu’utilisent les entreprises pour tenter d’éviter les licenciements. Ce dispositif a concerné 7 millions de salariés en mars, 8,6 millions en avril, 7,2 millions en mai pour retomber à 1,1 million en septembre soit respectivement 2,2 millions, 5,6 millions, 3 millions et 0,5 million d’ETP. Le retour du confinement et des fermetures administratives des commerces dits non essentiels devrait engendrer, ce mois-ci, le placement de 2,5 millions d’ETP en chômage partiel.
Pour faire face aux besoins, le Gouvernement rajoute, pour novembre et décembre 2020, une rallonge budgétaire de 3,2 milliards d’euros dans le projet de loi de finances (PLF). Cette somme s’ajoute aux 31 milliards d’euros déjà prévus, dont un tiers sera financé, sans moyen supplémentaire, par l’Unédic. Le Gouvernement prévoit, par ailleurs, à ce stade, d’affecter, l’an prochain, 7,6 milliards à l’activité partielle de droit commun et de longue durée.