Apprentissage : les nouvelles aides à l’embauche en 2025
Afin de pallier les problèmes de soutenabilité du financement de l’apprentissage, le Gouvernement modifie les critères d’aides aux entreprises recrutant des apprentis. Le point.
Lancée en 2020 lors de la crise sanitaire pour soutenir l’insertion des jeunes, l’aide au recrutement d’alternants (apprentis ou alternants) évolue. L’objectif : rendre le système de financement plus soutenable qu’actuellement pour France Compétences.
Vers une aide modulée selon la taille de l’entreprise
Soumise à la publication d’un décret attendu pour le début de cette année, la nouvelle version de l’aide au recrutement d’apprentis reposera sur un critère unique : la taille de l’entreprise. La prise en compte du niveau de diplôme préparé, initialement envisagée, est donc abandonnée.
Astrid Panosyan-Bouvet, ministre du Travail et de l’Emploi, se réjouit de cette décision qui « permet de continuer à soutenir l’apprentissage dans l’ensemble des entreprises et plus particulièrement dans celles de moins de 250 salariés, qui emploient aujourd’hui près de 80 % des apprentis ».
Les économies générées par cette modulation sont de l’ordre de 1,2 milliard d’euros pour 2025. Un montant identique à celui du projet de loi de finances de Michel Barnier, rendu caduc du fait de la censure de son gouvernement.
Un dispositif transitoire à compter du 1er janvier 2025
À noter, « dans l’attente de la publication du décret, l’aide unique d’un montant de 6 000 € maximum s’applique pour les contrats conclus à partir du 1er janvier 2025. Elle concerne uniquement les entreprises de moins de 250 salariés pour le recrutement d’un apprenti préparant un titre ou diplôme jusqu’au niveau baccalauréat », indique le ministère du Travail.