Apprentissage. Succès pour le supérieur, moins pour les formations bac et infra-bac
Sur les 21 000 formations répertoriées sur Parcoursup, 7 400 relèvent de l’apprentissage. Un nombre en progression de près de 5 000 depuis 2018, année de lancement de la plateforme. Si la plupart sont des BTS et des BUT, d’autres cursus, spécialisés ou non, sont proposés. Depuis la réforme de son financement, l’apprentissage a le vent en poupe auprès des étudiants, notamment ceux de licences et de masters.
Preuve de l’engouement, la part des apprentis d’un niveau équivalent ou supérieur à bac +2 est passée de 37 % en 2017 à 60 % en 2021. Pourquoi ? Outre une pédagogie spécifique, le dispositif leur permet de gagner en autonomie financière en percevant un salaire parfois supérieur au montant des bourses de formation initiale. Il leur garantit un revenu régulier tout au long de l’année et favorise leur insertion professionnelle.
A l’opposé, les CFA peinent à trouver des jeunes, notamment sur les niveaux bac et infra-bac, indique Pascal Picault, président de la Fnadir (Fédération nationale des directeurs de CFA). Ces derniers préféreraient les CDD ou CDI, mieux payés. Si le problème n’est pas nouveau, il a gagné en ampleur. Face à la reprise des embauches sur les premiers niveaux de qualification, certains employeurs iraient même jusqu’à recruter en contrat classique, sans qu’ils ne finalisent leur cursus, leurs apprentis en première année.