Bâtiment. A Quimper, le CFA s’inquiète des expulsions des jeunes apprentis réfugiés
Les équipes pédagogiques du CFA du bâtiment sont inquiètes : les jeunes apprentis réfugiés qui « répondent au besoin de main-d’œuvre » dont la profession manque et qui sont par ailleurs très impliqués et investis dans leur formation et dans les entreprises accueillantes, se voient menacés d’expulsion.
L’un est sur le point de signer un nouveau contrat dans le cadre de son CAP constructeur béton, l’autre doit signer un contrat d’apprentissage pour terminer son CAP d’électricien, d’autres encore attendent une autorisation de travail pour signer le contrat. « Malheureusement, un nombre grandissant de ces personnes reçoit des lettres de la Préfecture les informant qu’une procédure de reconduction à la frontière est lancée à leur encontre », déplore Didier Lamade, le directeur du CFA qui forme actuellement 58 réfugiés.