Bilan du Pacte breton d’investissement dans les compétences 2019-2022 : un nombre de formés en forte augmentation
Le Pacte breton d’investissement dans les compétences est mis en œuvre depuis 2019. Ce dispositif a pour but d’améliorer l’accès à la formation des publics sans emploi et leur insertion professionnelle, notamment les personnes les plus éloignées de l’emploi. Ce bilan sur les quatre premières années permet de mesurer le chemin parcouru. Dans cet article, retrouvez les points clés du bilan et la publication complète.
Depuis 2019, le Pacte breton d’investissement dans les compétences, conclu entre l’État et la Région, a permis de financer 175 000 entrées en formation. À cela s’ajoutent 61 500 entrées en CPF autonome. En moyenne, cela représente 59 000 entrées par an contre 43 000 en 2018, l’année précédant la mise en œuvre du Pacte.
Outre la conjoncture économique, deux événements majeurs, de nature différente, ont impacté la mise en œuvre du Pacte : L’ouverture de la plateforme Mon compte formation et la crise liée à la Covid-19.
Les publics prioritaires représentent 83 % des entrées en formation
Depuis la mise en place du Pacte, 145 000 personnes relevant de publics prioritaires ont bénéficié d’une formation. Cela équivaut à une moyenne de 36 000 personnes par an. Le nombre d’entrées progresse globalement sur quasiment tous les critères de fragilités.
Davantage de publics prioritaires accèdent à la formation
Globalement, les publics les plus fragiles accèdent moins à la formation qu’en moyenne. Toutefois, depuis la mise en œuvre du Pacte, leur taux d’accès à la formation progresse. Ainsi, en moyenne annuelle, 15,3 % des demandeurs d’emploi ayant au moins un critère de fragilité sont entrés en formation depuis la mise en œuvre du Pacte, contre 13,9 % en 2018.
Une progression des entrées en formations certifiantes et qualifiantes
On dénombre en moyenne 16 400 entrées sur des formations certifiantes sur la période 2019-2022. Ce chiffre s’élevait à 14 700 avant la mise en place du Pacte.
Les publics prioritaires et les publics non prioritaires ne suivent pas les mêmes formations. Par exemple, les publics prioritaires s’orientent davantage vers des formations relevant du domaine « transports – logistique » que les publics sans fragilité.