Brexit. Les activités de conseils et les vins et spiritueux, 2 secteurs dynamisés par l’incertitude
Une étude de la Chambre de commerce franco-britannique indique que les entreprises de services proposant du conseil juridique, fiscal, de stratégie industrielle ou logistique tirent profit du Brexit. « Les incertitudes liées à [la] forme [de ce dernier] ont incité les entreprises à se préparer au scénario du pire, et à solliciter des conseils », indique Jimmy Zou, chargé du Brexit chez PwC. Les sociétés de conseil anticipent « une recrudescence des besoins des entreprises » et des recrutements à venir.
Les vins, spiritueux et tabac sont le second secteur à être dynamisé par le Brexit. « Les entreprises [britanniques] ont constitué 6 à 7 mois de stocks outre-Manche pour éviter les futures taxes à l’importation qui risquent d’être assez élevées dans ce secteur, et ce phénomène s’amplifie à mesure que la date du Brexit approche », analyse Jimmy Zou.
L’étude met aussi en exergue une continuité des investissements entre les 2 pays. Le Royaume-Uni reste le premier pays pour lequel la France a un excédent commercial.
Pour rappel, les entreprises françaises présentes au Royaume-Uni génèrent 400 000 emplois, les entreprises britanniques 88 000 emplois en France. 183 000 Français résident au Royaume-Uni : 13 600 étudient dans les universités et 60 000 travaillent dans les services financiers. 153 000 britanniques résident en France : 40 000 étudient à l’université et 28 000 sont retraités.
La Chambre de commerce franco-britannique regroupe 2 000 entreprises de part et d’autre de la Manche.