Caudan (56). Quel avenir pour la Fonderie de Bretagne ?
Impactée par la restructuration du groupe Renault qui a annoncé supprimer 15 000 emplois dans le monde dont 4 600 en France (sur 48 000 que compte la Métropole) pour atteindre une économie de 2 milliards d’euros sur 3 ans, la Fonderie de Bretagne attend d’être fixée sur son sort. Ses 400 salariés ont reçu des annonces contradictoires :
Pas de fermeture et pas de repreneur le 29 mai selon les délégués syndicaux du site suite à un CSE extraordinaire, puis une possible vente ou cession annoncée le 31 mai sur RTL par Jean-Dominique Senard, patron de Renault. Il indique qu’une analyse stratégique avec toutes les parties prenantes aurait lieu et que « l’entreprise n’a pas vocation à rester dans le groupe Renault ». Renault a repris la Fonderie en 2009. Elle produit des pièces brutes et usinées pour l’industrie automobile, essentiellement pour l’enseigne. Mais avec l’évolution de la motorisation, les besoins diminuent.
A noter, Renault a obtenu un prêt garanti par l’Etat de 5 milliards d’euros pour l’aider à surmonter la crise liée au Coronavirus en contrepartie de gages sur le maintien de l’activité à Maubeuge (Nord, 2 100 salariés).