Covid-19 : quelles conséquences sur les projets de formation ?

Les enquêtes annuelles d’insertion auprès des sortants des dispositifs QUALIF Emploi et des diplômés du secteur sanitaire et social montrent que la pandémie a suscité des envies de changement chez 8 680 personnes, soit 36 % des répondants.  

Parmi eux, 15 % ont exprimé une seule envie de changement, tandis que 21 % en ont évoqué plusieurs. 

Près d’un répondant sur trois a exprimé le désir de modifier son rapport au travail en réponse à la crise sanitaire de la Covid-19. Par ailleurs, plus de deux individus sur dix y songeaient déjà avant. En somme, plus de la moitié des répondants partagent ce souhait, que la crise de la Covid-19 soit un facteur déclenchant ou non. 

La crise sanitaire a bouleversé les parcours de formation des répondants à des moments différents. L’envie de changement est nettement plus marquée pour la cohorte des sortants de formation en 2022 pour toutes les modalités.  

La pandémie est arrivée en cours ou en fin de parcours pour les sortants de formation 2020. 

La cohorte 2021, quant-à-elle, a également connu des restrictions liées à cette crise.  

Tandis que pour la cohorte 2022, certaines entrées en formation ont pu être motivées par des envies de changement liées à la crise de la Covid-19. 

La part des individus souhaitant une modification de leur rapport au travail, changer de métier ou de secteur d’activité, augmente nettement avec l’âge. À l’inverse, le désir de déménagement est davantage plébiscité par les 30 ans et moins.  

Le genre vient également influer légèrement sur ces désirs de changement. Les femmes aspirent plus que les hommes à transformer leur rapport au travail. À l’inverse, les hommes sont plus nombreux à désirer changer de métier, faire une reconversion ou à souhaiter changer de secteur d’activité. 

La part des individus désirant faire évoluer leur vie professionnelle à la suite de la Covid-19 varie en fonction des domaines. La typologie de changement diffère également en fonction des domaines : une volonté marquée de modifier son rapport au travail dans le sanitaire et social, tandis que les envies de changements sont multidimensionnelles dans le secteur de l’agriculture-horticulture, paysage.