Covid. Des impacts économiques différenciés selon les territoires bretons
Selon leur orientation économique, les territoires bretons ont été plus ou moins impactés par le Covid. Une étude de l’Insee précise que les zones touristiques comme Auray, Vannes, Saint-Malo, Dinan et Lannion ont été particulièrement touchées, notamment par le chômage partiel.
Le déconfinement leur a toutefois permis de retrouver, fin juin, un niveau d’emploi équivalent ou supérieur à celui de fin 2019.
A l’inverse, la pandémie a peu influé sur les territoires industriels lorsqu’ils sont très fortement orientés vers l’agroalimentaire : Lamballe-Armor, Ploërmel, Pontivy, Loudéac, Vitré, Fougères, Quimperlé et Guingamp. Leur marché du travail est donc, à la mi-2021, parmi les plus dynamiques de la région. Morlaix, en proie à des difficultés dans le secteur des transports (maritime, aérien) est le territoire breton ayant le plus activé de chômage partiel en juin 2021. L’emploi n’a pas retrouvé son niveau d’avant-crise. Et il reste atone dans le secteur de Carhaix.
Et les grandes agglomérations ? La métropole rennaise semble plus impactée que ses consœurs. Les créations d’emploi, entre fin 2019 et mi-2021, y sont plus lentes que la moyenne régionale (+0,9 % contre + 1,4 %). Et le repli de l’industrie automobile a fait chuter de 16 % le travail intérimaire.
Brest, Lorient, Quimper et Saint-Brieuc connaissent, quant à elles, une forte croissance de l’emploi post-confinement allant de +1,4 % à 2,7 %.