Création d’un observatoire national de l’illettrisme
Carole Grandjean, ministre déléguée chargée de l’Enseignement et de la Formation professionnels, a annoncé la création d’un observatoire national de l’illettrisme et de l’illectronisme lors de la 10ᵉ édition des Journées nationales d’action contre l’illettrisme.
Placé au sein de l’Agence nationale de lutte contre l’illettrisme (ANLCI) et doté d’un budget de 200 000 euros, cet observatoire aura trois missions principales :
- Développer une approche qualitative pour bien identifier les publics et secteurs concernés.
- Réaliser des études régulières, nationales et locales, et animer la collecte des données.
- Apporter un appui aux acteurs territoriaux en développant une approche territorialisée.
Les dernières données nationales sur les situations d’illettrisme datent de 2011 (enquête IVQ réalisée par l’Insee). Une actualisation est attendue début 2024.
Intensifier la détection de l’illettrisme
Les actions de détection de l’illettrisme et de l’illectronisme devraient également se développer en 2024. Elles s’appuieront sur le déploiement de deux outils portés par l’ANLCI : Eva et Ev@gill pour les entreprises.
En lien avec les acteurs de l’emploi et de la formation, les CFA, les Opco et les entreprises, ces outils de diagnostic seront mis à disposition dans les dispositifs d’accompagnement et d’insertion tels que la Prépa-apprentissage ou le Contrat d’engagement jeune (CEJ).
L’objectif est d’atteindre 70 000 bilans d’ici à la fin de l’année 2024, soit un doublement par rapport à ce qui est réalisé actuellement.