Découvrir les métiers de la transition écologique et sociale avec 100% Transition

L’objectif du projet est d’accompagner 36 jeunes sur 3 ans sur un parcours de (re)mobilisation vers l’emploi dans les métiers de la transition écologique et sociale. Chaque promotion accueille ainsi 12 personnes depuis 2021 sur Redon.

Pendant 9 mois, les jeunes sont accompagnés dans leurs réflexions sur leur orientation et testent de nouvelles activités en rapport avec la transition écologique et sociale pour trouver un métier ou une formation. Ils bénéficient du statut de volontaire en Service Civique et d’une indemnité de 571 €/mois.

Les projets financés par le PIC encouragent l’expérimentation en développant les partenariats avec l’ensemble des acteurs de terrain. Ce projet qui réunit des organismes comme l’INSUP, l’IFRA, le CFP Presqu’Ile, et Ellyx, est développé sur huit territoires d’expérimentation (2 urbains et 6 ruraux) : Nouvelle-Aquitaine, Auvergne-Rhône-Alpes, Guyane et Pays de la Loire. En Bretagne, il est déployé dans le Pays de Redon et de Guéméné-Penfao.

Découvrez l’intégralité de la rencontre avec Soizic Lenoir, « Développeuse de Possibles » à Osons Ici et Maintenant (OIM), lauréat du Plan d’Investissement dans les Compétences.

Le projet en bref

Expérimenter un parcours d’accompagnement de la (re)mobilisation vers l’emploi dans les métiers de la transition écologique et sociale.
100% Transition est lauréat de l’appel à projets du Plan d’Investissement dans les Compétences (PIC) 100 % inclusion.

Les projets financés par le PIC encouragent l’expérimentation en développant les partenariats avec l’ensemble des acteurs de terrain. 

Le parcours de formation

Le parcours alterne des temps collectifs et un accompagnement individuel.

La « Fabrik à talents » est temps constitué de trois jours de découverte pour repartir avec un bilan de motivation et un entretien individuel. Si les personnes décident de ne pas s’engager dans le programme, OIM les aide à trouver une autre solution et peut les réorienter vers d’autres acteurs du territoire.

Le parcours se poursuit par une semaine d’intégration, avec des temps collectifs d’interconnaissance avec les autres candidats et des rencontres avec les futures structures d’accueil. S’ensuit, la signature du contrat.

La « Fabrik à déclik » est une action de trois jours de « Festival des possibles » pour les jeunes de 16 à 35 ans. C’est un temps ouvert à tous les jeunes du territoire qui a pour but de leur donner les outils et favoriser le déclic.
En savoir plus.

Durant 2 mois, après le Service Civique : une période « d’envol » pour confirmer le projet professionnel grâce à des stages en entreprises et immersions.

Le programme d’une semaine type est :

• Lundi : des séances collectives pour travailler la confiance, la coopération, trouver sa place dans le groupe, la communication positive, l’audace, la gestion de l’échec et des risques, la technique et les compétences, etc.
• Mardi-mercredi-jeudi : des temps d’immersion dans les structures
• Vendredi : des temps individuels avec des entretiens pour suivre l’évolution de chaque personne et lever d’éventuels freins périphériques

Les actions d’accompagnement

Depuis le 1er juillet 2020, 13 personnes ont ainsi été accompagnées. Chaque promotion peut accueillir 12 personnes. Les derniers Services Civiques se sont terminés en juillet 2021. La dernière session a démarré mi-octobre 2021, avec 14 jeunes, un peu plus tôt qu’initialement prévu, afin de faciliter la recherche d’emploi durant l’été.

Les actions de repérage des publics passent par :

• Canaux de communication : les réseaux sociaux et le bouche-à-oreille, facilité grâce à 6 ans d’expérience et une communauté
• Partenaires du territoire : partenaires jeunesse, collectivités (mairies et agglomérations), mise en place d’actions de sensibilisation (affichage, séances d’informations, etc.)
• Presse locale
• Le site de l’Agence du Service Civique : 25 % des personnes arrivent par ce biais.

Concernant les actions de suivi prévues, OIM travaille avec une agence d’innovation sociale qui effectue un suivi longitudinal sur 3 ans. Des questionnaires et des entretiens sont réalisés tout au long du programme auprès de deux jeunes, par territoire et par promotion (sur la base du volontariat).
Cette analyse qualitative permettra de mesurer l’impact et de réfléchir à l’après : comment transformer le programme, comment mettre à profit les expérimentations, etc.

Le bilan du projet

Dans le Pays de Redon, il y a une réelle dynamique d’acteurs. Un travail d’articulation entre les actions respectives est mené sur l’agglomération grâce à un « comité jeunes adultes ». Cette coopération permet de solliciter rapidement les bons contacts en cas de difficultés avec des personnes accompagnées.

La rencontre inattendue des publics est l’une des bonnes surprise du projet. Des candidats diplômés ont également souhaité suivre le programme. Il est probable que cela soit dû au confinement et à la situation sanitaire. Les personnes ont questionné leur rapport au monde et leur projet professionnel. Le public ciblé originellement était les jeunes éloignés de l’emploi et de la formation, mais la mixité enrichit le programme.

Les promotions sont très riches. Il y a beaucoup d’entre-aide et de solidarité entre les candidats, beaucoup de transferts de savoir-faire et d’expertises. Aujourd’hui, la jeunesse est clairement en quête de sens.