Décrochage. Le Contrat d’engagement jeune, nouvel outil de remobilisation
Présenté le 2 novembre par Emmanuel Macron, le Contrat d’engagement jeune (CEJ) s’adresse aux 16-25 ans qui ne sont ni en emploi, ni en formation, ni en études et ce, depuis plusieurs mois. Dès le 1er mars 2022, 400 000 d’entre eux bénéficieront d’une allocation mensuelle de 500 euros maximum en contrepartie d’un accompagnement, hebdomadaire, intensif et personnalisé, de 15 à 20 heures sur 12, voire 18 mois. Dispensé par un référent unique, il doit déboucher sur une entrée en formation, la signature d’un contrat d’apprentissage, un stage, une immersion en entreprise, un service civique… ou un emploi.
Une application permettra aux bénéficiaires de garder le lien avec la Mission locale, Pôle emploi ou tout autre prescripteur du CEJ.
900 agences Pôle emploi et 1 400 Missions locales seront mobilisées autour de ce nouveau dispositif qui remplacera la Garantie jeunes – gérée par les Missions locales – et l’Accompagnement intensif des jeunes (AIJ) piloté par Pôle emploi. 550 millions d’euros y seront affectés l’an prochain en plus des 2 milliards d’euros issus du plan « 1 jeune, 1 solution ».
Le Contrat d’engagement jeune pourrait concerner entre 500 000 et 600 000 jeunes les années suivantes, a annoncé Jean Castex.
Le lancement du dispositif intervient après de longs mois de tergiversations sur le fond (périmètre du public cible) et la forme (revenu d’engagement puis, au final contrat d’engagement). Associations et syndicats sont déçus car ce CEJ est jugé finalement moins ambitieux qu’attendu. Lire la suite.