Décrochage. Moins de jeunes touchés en 2018
La France recense 963 000 jeunes décrocheurs en 2018, soit un jeune sur 7 (12,9 %). Ces jeunes ni en études, ni en formation, ou sans emploi sont moins nombreux en 2018 qu’en 2015 (-62 000 jeunes). C’est ce que révèle une étude de la Dares publiée le 7 février 2020. Cette évolution s’expliquerait grâce aux créations d’emploi de ces dernières années et aux politiques publiques pour l’insertion des jeunes (Garantie jeune…).
L’Injep a par ailleurs dressé le portrait de ces jeunes, appelés aussi NEET (Not in Education, Employment or Training), dont les situations ne requièrent pas le même suivi :
– ils vivent « une période de transition », actifs pour s’insérer sur le marché du travail. Il s’agit de jeunes qui ont terminé leurs études supérieures et sont à la recherche d’un travail (1 neet sur 6), de bacheliers effectuant des petits boulots avant de reprendre une formation (19 %) ou des diplômés de l’enseignement professionnel en recherche d’un job depuis moins d’un an (31 %)…
– l’autre moitié, près de 480 000 jeunes, sont jugés « inactifs ». Les deux tiers « ne souhaitent pas travailler » et seulement un sur huit cherche effectivement un emploi. Ils rencontrent souvent des problématiques autres que celles du marché du travail : des problèmes de santé (20 %), ou doivent assumer la garde d’un enfant ou d’un tiers âgé ou malade (14 %)… Ce qui correspond à environ 86 % des jeunes décrocheuses qui évoquent plus d’une fois sur trois un problème de garde pour trouver un emploi. Parmi ces jeunes, plus de 18 % « disent avoir la conviction de ne pas trouver un d’emploi ».
- Lire : 1 million de jeunes ni étudiant ni en formation ni en emploi en 2018. Dares, Ministère du travail (12/02/20)
- Les « NEET », des ressources et des conditions de vie hétérogènes. Injep (27/01/20)
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