Des résultats encourageants pour le Contrat Engagement Jeune (CEJ)
Officiellement lancé le 1er mars 2022, le Contrat Engagement Jeune (CEJ) est, selon le premier rapport d’évaluation du Conseil d’orientation des politiques de jeunesse (COJ), « un levier d’action inédit aux résultats encourageants » à destination des 16-25 ans en difficulté (décrocheurs, travailleurs précaires et jeunes en situation de handicap). Des améliorations sont cependant nécessaires pour mieux toucher les jeunes les plus vulnérables.
60 propositions pour améliorer le Contrat Engagement Jeune (CEJ)
Plus de 250 000 contrats ont été signés au 30 novembre. « 89% des jeunes bénéficiaires ont un faible niveau de qualification » et plus de 30% « résident dans des territoires dits en difficulté« . Mais, pour les trois quart des bénéficiaires, il s’agit de jeunes déjà connus des Missions locales et de Pôle emploi au moment du lancement du dispositif.
Le rapport d’évaluation émet 60 propositions pour améliorer le CEJ et appelle notamment à prioriser la recherche de jeunes « confrontés à des difficultés sociales prononcées », particulièrement ceux qui sont « hors radars » du service public de l’emploi. Pour y parvenir, il suggère, entre autres, des relances de l’appel à projets « Jeunes en ruptures » en l’ouvrant notamment aux Missions locales et aux collectivités. L’allocation de 500 euros mensuels maximum pourrait également être versée dès l’identification d’un jeune en rupture et non plus à la signature du CEJ.
Sources : Les Echos, Localtis, AEF, 16/12/22