Développement durable. La Bretagne mise sur une filière régionale d’hydrogène renouvelable
Une étude de BDI et de l’Adème Bretagne démontre que la Bretagne a une carte à jouer pour devenir productrice et distributrice d’hydrogène vert. Condition sine qua none : qu’elle parvienne à transformer ses sites n’alimentant jusqu’à présent que l’industrie pour qu’ils irriguent plus massivement le territoire. C’est ce qui est expérimenté sur le site Michelin de Vannes. Alimenté par de l’hydrogène classique, il passera d’ici 18 mois à un hydrogène totalement vert.
Cette démarche, qui a nécessité un investissement de 7 millions d’euros, répondra à la fois aux besoins énergétiques de l’industriel et aux véhicules sanitaires de type taxis ambulances, poids-lourds, transporteurs… André Crocq, conseiller régional en charge de la transition énergétique indique que « les ports et les aéroports seront également]des sites privilégiés ».
Seul problème : le coût de cet hydrogène vert, qui est 5 fois plus cher que celui issu du pétrole. Le Conseil régional de Bretagne parie sur la massification des volumes, la structuration d’une véritable filière bretonne avec des circuits de distribution efficaces pour faire baisser le prix.