Ecole de production. Bientôt 34 nouveaux établissements, dont deux en Bretagne (la suite)
Cet intérêt s’explique par la capacité des écoles de production à susciter des vocations industrielles alors que 70 000 emplois sont à pourvoir dans le secteur. Elles forment à des métiers en tension et sont financées, pour un tiers, par les travaux commandés par les entreprises locales. Les Régions et l’État sont les autres principaux soutiens financiers.
Elles remobilisent également, et avec succès, une partie des jeunes décrocheurs. Les jeunes diplômés ont un taux de réussite de 93 % et 5 à 6 offres d’emplois les attendent à l’issue de leur formation, indique Dominique Hiesse, président de la fédération des écoles de production. A La Giraudière, près de Lyon, « 50 à 65 % [des] élèves vont même jusqu’au BTS », se félicite Anatole Dovy, directeur de l’école alors que 35 % d’entre eux ont des troubles de l’apprentissage (Dys).
La première école de production a été créée à Lyon en 1882. L’État souhaite doubler le nombre d’écoles de production d’ici 2023 et former 15 000 jeunes en 2 ans pour atténuer les tensions sur l’emploi industriel.