Engagement syndical. Quelles conséquences sur l’emploi et la carrière ?
52 % des salariés syndiqués considèrent que l’activité syndicale engendre des discriminations au travail. Ils sont 46 % à affirmer en avoir été personnellement victimes. Au final, les 2/3 d’entre eux estiment que « l’exercice d’une activité syndicale représente un risque pour l’emploi ou l’évolution professionnelle ». Un sentiment partagé par 42 % des actifs.
Ces chiffres, issus du baromètre du Défenseur des droits, émanent d’une consultation menée auprès de plus de 33 000 adhérents aux principales organisations syndicales (CFDT, CFTC, CFE-CGC, CGT, FO, Unsa, FSU et Solidaires).
Ils mettent en exergue le fait que les hommes, les ouvriers, employés, personnes handicapées ou atteintes d’une maladie chronique sont plus exposés aux discriminations. Les salariés syndiqués du secteur privé (50 %) se disent également plus discriminés que ceux du public (46 %).