Eolien offshore. Le top cinq des métiers qui recrutent en Bretagne
L’an dernier, les énergies marines renouvelables en Bretagne ont mobilisé 654 emplois, majoritairement dans l’offshore, indique le Syndicat des énergies renouvelables (Ser). Ce dynamisme devrait se poursuivre, soutenu par les nombreux projets régionaux d’éolien en mer : Saint-Brieuc et Groix. La part des ouvriers (30 % en 2021) devrait donc dépasser celle des ingénieurs (35 % en 2021) dans les prochains mois. Top cinq des métiers les plus recherchés :
– Soudeur : des CAP et des bac pro préparent à ce métier dont le salaire moyen débute à 1 500€.
– Chaudronnier : ce métier, proche de celui du soudeur en termes de formation (divers CAP ou BTS conception et réalisation en chaudronnerie industrielle) et de salaire moyen, consiste à travailler et transformer différents métaux ou alliages sous forme de tôle et à réaliser des équipements de grandes dimensions (cuve, moyeu ou arbre d’éolienne…).
– Technicien de maintenance : très recherché en Bretagne, notamment dans l’éolien offshore, ce professionnel débute à 1 500€ dans les secteurs conventionnels mais à 2 000€ dans l’éolien. Si un bac pro suffit pour exercer le métier, détenir un BTS ou une licence professionnelle ouvre la voie à de meilleures évolutions de carrière.
– Chef de projet éolien : cette fonction, qui nécessite des études d’ingénieur ou un master dans le domaine de l’énergie ou de l’environnement, offre un salaire moyen de 3 500€.
– Ingénieur environnement : ce métier, généralement exercé en bureau d’études ou en collectivité, nécessite un diplôme d’ingénieur avec une spécialisation en écologie ou environnement. Le développement, en Bretagne, des parcs éoliens offshore fait naître une demande de spécialisation en environnement marin, une spécialisation proposée par quelques masters, dont celui de l’Université de Bretagne Sud.
En Bretagne, des formations sur-mesure, adaptées au milieu naturel et industriel (habilitations électriques, travaux en hauteur et en mer, etc.) sont proposées, du CAP au master, en partenariat avec les entreprises de l’éolien offshore. C’est notamment le cas au centre de formation des apprentis (CFAI) de Plérin ou au lycée Fulgence-Bienvenüe de Loudéac.
Si le marché de l’emploi est dynamique dans l’éolien offshore, il l’est également dans toutes les énergies renouvelables rappelle le SER.