Equitation. Lancement d’une campagne de communication pour mettre en lumière la variété des métiers
1 000 emplois sont à pourvoir dans la filière cheval, un niveau inédit selon Equi-ressources, « Pôle emploi du cheval » créé en 2007. Parce que les pénuries de candidats touchent les 6 familles (sport et loisirs, courses, élevage, soins et comportement, cheval utilitaire, métiers annexes) de la filière, une campagne de communication et de recrutement est lancée : « La filière équine recrute « .
Il y a urgence puisque « le nombre de candidatures par offre diminue », selon Jean-Roch Gaillet, président de l’IFCE (Institut français du cheval et de l’équitation).
Pour attirer les candidats et susciter des vocations, il faut mieux faire connaître la cinquantaine de métiers qui composent la filière et la variété des formations y mènent, du CAPA au bac +5. Les réseaux sociaux et une collaboration plus étroite avec les CIO et les établissements scolaires devraient permettre de toucher davantage de jeunes. Et l’inscription des métiers d’enseignant d’équitation, de cavalier d’entraînement, de palefrenier-soigneur, lad-driver et lad-jockey au concours des Meilleurs apprentis de France (MAF) mettra plus en lumière ces professions.
La filière espère, par ailleurs, obtenir l’inscription du métier de cavalier d’entraînement sur la liste des métiers en tension élaborée par le ministère du Travail. Elle pourrait alors recruter plus facilement de la main-d’œuvre étrangère.