Focus sur les quartiers prioritaires de la ville en Bretagne

Suite à l’entrée en vigueur d’une nouvelle géographie des quartiers prioritaires de la ville (QPV) au 1ᵉʳ janvier 2024, l’Insee publie une étude sur le « Portrait des nouveaux quartiers prioritaires de la politique de la ville en France métropolitaine » et met à disposition un jeu de données par QPV. Cet article vous permet de faire le point sur ces évolutions récentes et d’obtenir des chiffres clés sur les quartiers en Bretagne.

En Bretagne, il y a désormais, en application du décret n 2023-1314 du 28 décembre 2023, 31 QPV depuis le 1ᵉʳ janvier 2024, contre 32 précédemment.

• 1 QPV rentre dans cette nouvelle liste : Castel Pic – Roudourou – La Madeleine à Guingamp
• 2 QPV sortent de la liste : : Iroise à Ploufragan et Bellevue à Redon
• 6 QPV sont maintenus avec un contour géographique très similaire à celui de 2015
• 24 QPV voient leur périmètre modifié.

93 400 habitants résident dans l’un des 31 QPV bretons répartis sur 14 communes. Ces quartiers abritent 2,8% de la population régionale.

Plus de la moitié des Bretons habitant dans un QPV résident sur les communes de Rennes et de Brest.

Guingamp se distingue des autres territoires bretons en ayant la proportion la plus élevée de sa population vivant en quartiers prioritaires de la ville (QPV). Un tiers de ses habitants sont, en effet, concernés.

Au niveau national, 1 362 quartiers sont labellisés QPV, bénéficiant ainsi des dispositifs de la politique de la ville (notamment autour des enjeux éducatifs, sociaux, d’emploi, d’insertion et de développement économique). Plus de cinq millions de personnes y vivent.

Cette nouvelle cartographie des quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV) a eu des incidences au niveau breton comme national. Au total, en France, 40 quartiers sont sortis du dispositif. Afin d’assurer que la politique de la ville réponde au plus près des besoins locaux, les préfets pourront néanmoins continuer à leur apporter un soutien dans le cadre d’un contrat de ville.

La population de ces quartiers présente des spécificités : davantage de jeunes, de familles monoparentales et d’étrangers. Ses habitant sont également plus touchés par la pauvreté, le chômage et ont un niveau de diplôme plus faible.