Hôtellerie-restauration. L’Umih Bretagne recrute en Tunisie pour pallier le déficit de serveurs et de cuisiniers
La France manque de bras dans les métiers de l’hôtellerie restauration : 100 000 postes seraient à pourvoir au national, dont 200 en Bretagne, indique Karim Khan, directeur général de l’Umih Bretagne. Dans le même temps, la Tunisie connaît un important ralentissement de son activité touristique dû aux attentats et au contexte socialo-politique. Aussi, Karim Khan et Hubert Jan, directeur général de l’Umih 35, sont partis en Tunisie recruter des talents pour les professionnels bretons.
Ils ont rencontré une cinquantaine de personnes intéressées par des postes de cuisiniers ou de serveurs. 23 d’entre-elles ont été sélectionnées pour travailler, en CDI, auprès de restaurateurs bretons. Le CDI est indispensable pour attirer et fidéliser les salariés car « les familles doivent tout quitter pour ce travail, il faut [donc] qu’on leur assure une situation stable », ajoutent les deux démarcheurs.
Les travailleurs tunisiens ont de nombreux atouts, parmi lesquels la maîtrise de la langue française et une approche de la cuisine « très intéressante ».
Au-delà de cette démarche expérimentale, l’Umih multiplie les jumelages avec la Tunisie, notamment via des échanges Erasmus.