IAA. Ardo mise sur la formation pour pallier les déficits de vocation
Spécialiste de la transformation de légumes (purée, potages et surgélation), la société Ardo emploie 300 salariés en CDI et 150 saisonniers à Gourin, son siège social. En plein développement, elle a investi dans de nouvelles machines, de nouvelles lignes de production mais se trouve freinée dans son élan par les difficultés de recrutement.
Mélanie Jean, responsable des ressources humaines, indique actuellement rechercher une dizaine de conducteurs de machine et des techniciens de maintenance. « Seulement, pour toutes ces offres, quand je lance des campagnes de recrutement, je n’ai aucune réponse. Donc nous devons trouver des solutions en interne », explicite-t-elle. La société éprouve aussi des difficultés à recruter des caristes de grande hauteur et des techniciens énergie.
Depuis plusieurs années, l’entreprise a mis en place un ambitieux programme de formations en interne via un tutorat, de recrutement de candidats en partenariat avec Pôle emploi et les agences d’intérim ou encore de personnes non issues de l’agroalimentaire mais ayant des compétences transférables.
Mardi, l’entreprise a accueilli le Comité local emploi formation (Clef) du Centre-Ouest Bretagne. Composé du Conseil régional, de Conseil départemental 56, des partenaires sociaux, des organismes consulaires, Pôle emploi, Cap emploi, la Mission locale, les représentants du pays COB et de l’Etat, il s’est réuni sous la houlette d’Anne Tagand, sous-préfète de Châteaulin et d’Anne Troalen, conseillère régionale, pour travailler sur les compétences. Les partenaires ont abordé divers points, dont le PRIC Bretagne, déclinaison régionale du plan national d’investissement des compétences (PIC).