IAE. A Saint-Malo, l’Amids cherche des bras pour ses chantiers d’insertion
L’Association malouine d’insertion et de développement social (Amids) doit recruter douze personnes, sans prérequis, pour travailler sur les chantiers d’insertion qu’elle gère. Une mission ardue car elle est confrontée à une pénurie de candidats. Pourtant, les chantiers sont des tremplins vers une réinsertion et un emploi plus pérenne.
L’an dernier, 201 personnes très éloignées de l’emploi y ont travaillé pendant sept mois en moyenne, indique Laurent Pichon, le directeur. Si 93 nouveaux salariés ont été recrutés depuis le début de l’année, cela ne suffit pas pour assurer les nombreuses missions que lui confient des clients tels que la ville de Saint-Malo, des entreprises industrielles, Émeraude habitat et la Rance, mais aussi des bailleurs sociaux, la SNCF et Aquamalo.
Laurent Pichon rappelle que les demandeurs d’emploi de longue durée, les bénéficiaires du Revenu de solidarité active (RSA), de l’Allocation spécifique de solidarité (ASS), de l’Allocation adulte handicapé (AAH) mais aussi les jeunes de moins de 26 ans faiblement qualifiés et résidant dans les quartiers prioritaires peuvent intégrer ces chantiers. Et les perspectives d’insertion sont réelles : les salariés des chantiers restent de moins en moins longtemps, car recrutés par les entreprises clientes.