IAE. Dans l’attente d’un plan de soutien, le secteur joue sa survie
Accompagnant chaque année vers l’emploi près de 250 000 personnes, les 3 800 entreprises ou associations de l’insertion par l’activité économique (IAE) sont inquiètes. Pour Luc de Gardelle, président de la Fédération des entreprises d’insertion, le secteur, qui « joue sa survie », attend une aide rapide du Gouvernement.
Les employeurs de l’IAE perçoivent , pour chaque poste créé, de 1 400 à plus de 20 000 euros par an. En raison du confinement, ces versements ont été gelés puisque les salariés de l’IAE ont basculé en chômage partiel. Le secteur souhaiterait que les sommes non dépensées (des centaines de millions d’euros sur le milliard prévu, cette année, pour l’IAE, dans le budget du ministère du Travail) comblent leurs fragiles trésoreries.
Selon une estimation du cabinet EY, les entreprises d’insertion et entreprises de travail temporaire d’insertion perdront cette année 361 millions d’euros, soit 27 % de leur chiffre d’affaires.
Un plan de soutien est en préparation. Il complète le plan de développement, voté en septembre, du secteur. L’objectif : passer, en 2022, à 240 000 personnes accompagnées vers l’emploi, soit 100 000 personnes de plus en 4 ans.
- Résultats de l’enquête flash Covid-19 auprès des structures de l’insertion par l’activité économique, une brève du Fil d’Info du GREF Bretagne (03/06/20)
- Un premier bilan pour la stratégie Pauvreté et un pacte pour l’insertion par l’activité économique, une brève du Fil d’Info du GREf Bretagne (09/2019)
- Toute la veille d’actualité du GREF Bretagne sur l’IAE