Insertion. Le Céreq analyse les parcours de la Génération 2017 et les impacts de la pandémie
La dernière enquête Génération du Céreq analyse l’insertion professionnelle, en 2020, des diplômés de 2017 et les impacts économiques de la crise sanitaire sur leurs parcours.
Plus diplômés que la génération 2010, ils sont 47 % à avoir finalisé un parcours dans le supérieur. Jusqu’en 2020, ils connaissent des conditions favorables d’entrée sur le marché du travail : baisse du taux de chômage, accès « plus facile et rapide » au CDI et contexte économique porteur.
A cause de la pandémie, ces nouveaux entrants sur le marché du travail ont été particulièrement impactés par le gel massif des recrutements. Entre février et mai 2020, leur taux d’emploi a chuté de trois points. Et parmi les Neets*, la part de ceux qui ont retrouvé une scolarité, un emploi ou une formation a reculé de 37 % par rapport aux mois précédents.
Porté par la reprise du commerce, du tourisme et de l’hôtellerie-restauration, le rebond économique estival profitera surtout aux non-diplômés. Malgré cela, les plus diplômés s’insèrent, finalement, plus aisément : huit mois après le début de la pandémie, le taux d’emploi des bac +5 est 2,3 fois plus élevé que celui des non-diplômés. Et la reprise d’activité « très soutenue » en 2021 leur a été favorable.
S’il est difficile de se prononcer sur les effets à long terme de la pandémie, les auteurs de l’étude observent une tendance : l’amplification des changements de voies et des reconversions précoces.
*Neets : jeune ni en études, ni en emploi ni en formation