Jeu vidéo. Les aides régionales, un levier d’attractivité supplémentaire pour les studios
La France compte 1 300 entreprises gravitant dans l’univers du jeu vidéo qui font travailler 20 000 personnes. Elles sont souvent de petite taille, sauf le mastodonte morbihannais Ubisoft (15 000 salariés dans le monde et 1,5 milliard de chiffre d’affaires) et le bordelais Asobo et ses 210 salariés. Julien Villedieu, délégué général du Syndicat national du jeu se réjouit du potentiel d’attractivité hexagonal et de la multiplication des formations menant aux métiers du secteur.
Charlotte Buchet, présidente d’Atlangames, association fédérant les entreprises ligériennes et bretonnes de jeu vidéo regrette, pour sa part, l’absence d’aides régionales bretonnes, normandes ou ligériennes à l’implantation de studios de création. La Nouvelle-Aquitaine, les Hauts-de-France, le Grand-Est, l’Occitanie, l’Ile-de-France et depuis peu, Auvergne-Rhône-Alpes proposent des aides spécifiques qui complètent les dispositifs nationaux. La mise en place d’aides dans l’Ouest serait un « vrai levier » d’attractivité pour l’Ouest « qui ne manque pas d’atouts par ailleurs », estime-t-elle.
6,3 % des studios de jeu vidéos sont installés en Pays-de-la-Loire, 3,5 % en Bretagne et 0,7 % en Normandie.
Au niveau mondial, le secteur du jeu vidéo pesait, l’an dernier, 115 milliards d’euros (+11 %), soit presque autant que Boeing et Airbus réunis. Cette année, à la faveur du confinement, le chiffre devrait avoisiner les 135 milliards d’euros.