Langue bretonne : quatre postes sur cinq sont liés à l’enseignement

Sur l’ensemble des postes occupés à temps plein par des brittophones exerçant le breton dans le cadre de leurs fonctions, 81 % sont liés à l’enseignement. Dans ce domaine, la moitié des postes concernent celui de professeur des écoles en filière bilingue.

L’enseignement du breton et/ou en breton se développant, les offres d’emplois devraient continuer à augmenter dans les années à venir. En 2022, l’État et la Région se sont engagés — via la signature d’une convention — à défendre la langue et se sont fixé comme objectif d’atteindre les 30 000 élèves bilingues et immersifs pour 2027.

Au 1ᵉʳ janvier 2022, la gestion des structures comptait 197 postes de travail en langue bretonne. Elle est la deuxième catégorie de métiers proposant des postes où la langue bretonne est pratiquée dans le cadre du travail (11 %). Cette catégorie concerne des postes de direction, secrétariat, comptabilité, documentation ou chargés de mission par exemple. Ils se trouvent majoritairement dans le milieu associatif (60 %). L’étude souligne que la maîtrise du breton est beaucoup plus recherchée dans la fonction publique que dans le privé. Le troisième secteur d’embauche est la filière culturelle – dont les arts, spectacles et médias (8 %).

Dans l’industrie, l’artisanat, le commerce et les métiers du soin, la main-d’œuvre pratiquant la langue bretonne est faible. L’usage de la langue bretonne y est encore peu exploité, malgré son intérêt d’un point de vue social. Aussi, il pourrait être davantage employé dans des stratégies de marketing territorial ou commercial.