Les cellules régionales interministérielles accompagnent les jeunes vers l’apprentissage
Depuis 2018, l’apprentissage est en plein développement. Mobilisé pour valoriser auprès du plus grand nombre ce dispositif de formation, le gouvernement s’appuie, depuis 2021, sur les cellules régionales interministérielles d’accompagnement vers l’apprentissage. Elles sont de nouveau mobilisées, en cette rentrée 2023, pour aider les jeunes à décrocher un contrat ou une formation.
Créées en 2021 dans le cadre du plan « 1 jeune, 1 solution », les cellules régionales interministérielles d’accompagnement vers l’apprentissage sont organisées sous la responsabilité du préfet de région et réunissent les acteurs de l’écosystème régional en matière d’apprentissage : Opco, Carif-Oref, service public de l’emploi, conseil régional, chambres consulaires, rectorat, Missions locales. La publication, le 19 juillet 2023, d’une instruction interministérielle, leur permet, de nouveau, d’accompagner les jeunes de 16 à 29 ans (ou plus de 29 ans si handicap) sans contrat, sans formation ou en rupture de contrat.
Un accompagnement renforcé et individualisé tout au long de l’année
Positionnées en soutien et en complémentarité à l’accompagnement mené par les CFA, Missions locales, Pôle emploi ou acteurs de l’orientation, les cellules régionales interministérielles proposent un accompagnement renforcé et individualisé pour trouver un employeur, une formation. Elles interviennent également, tout au long de l’année, auprès des jeunes rupturants pour les aider à retrouver une nouvelle entreprise accueillante.
Une solution d’orientation pour chaque bénéficiaire
Selon l’instruction de juillet 2023, elles doivent avoir la capacité de proposer, à chaque jeune accompagné, au moins une solution d’orientation en apprentissage. Pour y parvenir, elles s’appuient sur divers outils tels que le Tableau de bord de l’apprentissage, Affelnet, ParcourSup, la base de l’offre de formations du réseau des Carif-Oref, la Bonne Alternance ou Place de l’apprentissage et des stages (site des fonctions publiques). .
Selon la situation des jeunes, elles les informeront de la possibilité de débuter, pendant trois mois, une formation sans avoir encore signé de contrat d’apprentissage. Ou, en cas de rupture de contrat, de celle de suivre, durant six mois, la formation sous statut de stagiaire de la formation professionnelle, le temps de retrouver un nouvel employeur.
Des actions de communication régulières
Un annuaire des cellules régionales interministérielles et un formulaire de sollicitation ont été créés pour faciliter la prise de contact.
En septembre 2023, par le biais de La bonne alternance, 25 000 jeunes à la recherche d’un contrat ont reçu un mail individualisé pour valoriser les offres régionales correspondant aux critères indiqués sur Affelnet et ParcourSup. La démarche a été relancée à la mi-septembre et une nouvelle campagne se déroulera très prochainement.
Les chiffres clés de l’apprentissage en France et en Bretagne au 7 novembre 2023
389 816 apprentis
en France
11 067 jeunes sans contrat
en France
2 746 rupturants
en France
471 jeunes en formation sans contrat
en Bretagne
L’Ille-et-Vilaine et le Finistère sont les deux départements bretons concentrant le plus de jeunes en formation mais sans contrat d’apprentissage. 128 Bretilliens et 270 Finistériens sont concernés au 7 novembre 2023, indique le Tableau de bord de l’apprentissage.