Les chômeurs présentent une surmortalité deux fois plus importante que les actifs du même âge
Maladies chroniques, pathologies cardiovasculaires, anxiété, dépression, suicide, addictions renforcées par le manque d’estime de soi, renoncement aux soins… Les chômeurs présentent une surmortalité deux fois plus importante que les actifs du même âge selon le Rapport 2018 sur l’emploi et le chômage et ses impacts de l’association Solidarités Nouvelles face au chômage (SNC).
Selon des travaux de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), une progression de 10 % du taux de chômage se traduit par une hausse de 1,5 % du taux de suicide chez les demandeurs d’emploi.
La hausse du chômage, relative à la crise qui a frappé la France de 2008 à 2010, a ainsi entraîné 548 suicides.
Les chômeurs sont également davantage sujets aux comportements addictifs (consommation d’alcool ou de cannabis), ont une moins bonne hygiène de vie et font moins d’activité physique, notamment à cause du sentiment de culpabilité et la perte d’estime de soi.