Lutte contre le harcèlement sexuel. Les CSE se sont-ils dotés de référents ?
Depuis le 1er janvier 2019, la loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel impose à tous les Comités sociaux et économiques (CSE) de nommer, parmi leurs membres, un référent en matière de lutte contre le harcèlement sexuel et les agissements sexistes (2 pour les entreprises de 250 salariés et plus). Comment les entreprises se sont-elles emparées de cette obligation ?
Le ministère du travail « ne dispose pas d’outil informatique […] permettant de connaître dans quelles mesure [les CSE] » respectent la loi et il n’existe aucun moyen de recenser les référents désignés par les entreprises de plus de 250 salariés. Karine Armani, fondatrice d’Equilibres, une société œuvrant pour l’égalité au travail, considère que le « mouvement #metoo […] a contribué à faire exister le sujet au sein des entreprises » et que ces dernières se sont emparées du sujet. Lire la suite