Marché du travail. Une insertion plus difficile pour les bac +5
Selon un sondage réalisé fin décembre par Episto pour le compte de Syntec Conseil, les jeunes diplômés bac +5 de 2020 peinent à s’insérer. Un peu moins d’un jeune sur deux n’était pas en poste 6 mois après avoir décroché leur diplôme contre un sur quatre avant la crise sanitaire. Si l’insertion professionnelle diffère selon le parcours, qu’il soit universitaire, réalisé dans une école de commerce, d’ingénieurs…, elle demeure moins bonne.
54 % des jeunes diplômés sondés étaient en poste contre 74 % en 2018 selon l’Apec. Les femmes ont un taux de chômage de 3 % supérieur à celui de leurs confrères. Cette moindre insertion professionnelle impacte le taux d’embauche en CDI (50 % contre 69 % avant crise) et les salaires.
Selon Matthieu Courtecuisse, président du Syntec Conseil, la réduction des débouchés pour les bac +5 s’explique par l’impossibilité actuelle, du fait de la crise sanitaire, de décrocher un emploi à l’étranger. Les jeunes diplômés se retrouvent donc tous, en concurrence, sur les postes hexagonaux. Il y voit cependant l’opportunité de fixer ces jeunes professionnels en France, pour couvrir des métiers en tension ou d’avenir.