Plateformes collaboratives. Des préconisations pour mieux protéger les travailleurs
L’Institut Montaigne, think tank libéral, vient de publier un rapport sur la protection sociale des travailleurs affiliés aux plateformes collaboratives. Outre 15 recommandations répondant à leur « besoin de protection spécifique », les auteurs de l’étude déconstruisent quelques idées reçues. Ils affirment que travailler sur ces plateformes est « rarement un choix par défaut » mais plutôt « un choix positif d’acteurs qui disposent de peu d’options de qualité pour rentrer sur le marché du travail ».
Ils rappellent également que les rémunérations horaires sont « au moins égales et souvent supérieures au salaire minimum ». Par ailleurs, ils estiment que ces nouveaux indépendants, cotisants à la protection sociale à un niveau quasi similaire à celui des salariés, consomment moins de droits qu’eux puisqu’ils n’ont notamment pas le droit au chômage. Aussi, à moins de 15 000 euros de chiffre d’affaires annuel, l’autoentrepreneur (23 % des salariés des plateformes) « contribue significativement plus au financement de la protection sociale que s’il était rémunéré au Smic ».