Publication. Que sont devenus les diplômés d’État 2022 du sanitaire et social en Bretagne ?

Le taux d’accès à l’emploi est très élevé, avec 98 % des diplômés d’État 2022 du sanitaire et social qui ont occupé au moins un emploi depuis leur sortie de formation. Douze mois après l’obtention du diplôme, plus de neuf individus sur dix sont en emploi. Néanmoins, ce taux d’emploi varie selon le diplôme obtenu : 100 % des sage-femmes déclarent être en emploi contre 80 % des techniciens de l’intervention sociale et familiale.

Douze mois après l’obtention de leur diplôme, 93 % des diplômés en emploi déclarent occuper un emploi en lien avec le diplôme obtenu. Ce fort lien entre formation et emploi s’explique notamment par le fait que plusieurs métiers du secteur sanitaire et social sont réglementés. Ils ne peuvent être exercés qu’à condition de détenir le diplôme correspondant. C’est le cas par exemple pour les infirmiers ou encore les sage-femmes. Pour les individus occupant un emploi sans lien avec le diplôme obtenu, il peut s’agir de personnes n’ayant pas trouvé d’emploi en lien avec leur diplôme ou de personnes souhaitant changer de domaine professionnel.

Près de trois diplômés sur quatre ont obtenu un diplôme du sanitaire

Les diplômés d’État 2022 de sept formations sanitaires ont été interrogés : aide-soignant, ambulancier, auxiliaire de puériculture, infirmier, manipulateur d’électroradiologie médicale, masseur-kinésithérapeute et sage-femme. Près des trois quarts des diplômés interrogés ont obtenu un diplôme du sanitaire. Avec plus de 1 000 diplômés chacune, les formations d’aide-soignant et d’infirmier regroupent 80 % des diplômés du sanitaire qui ont été interrogés.

Principaux résultats du domaine sanitaire

Douze mois après l’obtention du diplôme, 92 % sont en emploi. Le lien entre formation et emploi est très élevé dans le domaine sanitaire, avec 95 % des individus qui occupent un emploi en lien avec leur diplôme. Les personnes en emploi sont 42 % à avoir un emploi durable (CDI, stagiaire ou titulaire de la fonction publique) et 90 % sont à temps complet. 86 % travaillent en Bretagne et 71 % exercent dans leur département de formation.

Un diplômé sur quatre a obtenu un diplôme du social

Les diplômés d’État 2022 de huit formations sociales ont été interrogés : accompagnant éducatif et social, assistant de service social, conseiller en économie sociale familiale, éducateur de jeunes enfants, éducateur spécialisé, éducateur technique spécialisé, moniteur-éducateur et technicien de l’intervention sociale et familiale. Un quart des diplômés interrogés a obtenu un diplôme du social.

Principaux résultats du domaine social

Le taux d’emploi est légèrement moins élevé pour les diplômés du social : 88 % sont en emploi douze mois après l’obtention du diplôme. Le lien entre formation et emploi est également moins prégnant dans le domaine social, avec 86 % des individus qui occupent un emploi en lien avec leur diplôme. Les personnes en emploi sont 46 % à avoir un emploi durable (CDI, stagiaire ou titulaire de la fonction publique) et 82 % sont à temps complet. 86 % travaillent en Bretagne et 71 % exercent dans leur département de formation.

À douze mois, l’emploi est très nettement majoritaire, peu importe le diplôme obtenu. Néanmoins, le taux d’emploi et les caractéristiques de l’emploi diffèrent en fonction du diplôme détenu. De même, le poids des autres situations (recherche d’emploi, formation, inactivité) varie selon les diplômes. Les fiches par domaine et par diplôme permettent de visualiser les spécificités propres à chacune des formations. Pour chaque diplôme, des informations sont disponibles sur le profil des répondants, le parcours pendant les douze mois suivant l’obtention du diplôme, les caractéristiques du premier emploi et la situation à douze mois.

Une enquête est actuellement menée auprès des diplômés d’État 2023 du sanitaire et social. Quinze formations sont concernées par l’interrogation. Elle va se dérouler au cours de l’année 2024. Les résultats seront disponibles au cours du premier trimestre 2025. Cette enquête permettra d’infirmer ou de confirmer les constats réalisés pour les cohortes précédentes.