Quartiers prioritaires. En 10 ans, un recul économique et commercial
Alors que l’Etat consacre, chaque année, près de 10 milliards d’euros à la politique de la ville, la Cour des comptes dresse un bilan sévère de son efficacité dans les quartiers prioritaires. L’attractivité résidentielle, mais aussi économique et commerciale, demeure faible.
Les activités économiques présentes, peu diversifiées, sont même en recul ces dernières années. Et les dispositifs de développement économique ne semblent pas fonctionner.
La Cour des comptes invite à décentraliser plus largement la politique de la vile « en permettant une différenciation accrue autour de projets de quartiers », inclus dans chaque contrat de ville. Un travail d’accompagnement social, éducatif, économique est également à mener, en lien avec le renouvellement urbain.