Réseaux féminins. De nouveaux défis à relever
Les premiers réseaux féminins se sont créés il y a une quinzaine d’années. Ce sont des réseaux généralistes de femmes exerçant une activité professionnelle, indique Viviane de Beaufort, directrice des programmes Women à l’Essec et fondatrice du Club Génération #Startuppeuse. De grosses entreprises comme BNP Paribas ou AccorHotels ont aussi créé des réseaux internes.
Depuis plusieurs années, de nouveaux réseaux émergents, ciblés sur l’entrepreneuriat des femmes. Ils permettent de traiter de 2 problématiques spécifiques aux entrepreneures : leur rapport au risque et à l’argent. En effet, les femmes « ont du mal à valoriser au juste niveau les biens ou les services que vend leur entreprise. Cela se retrouve aussi dans leur façon de négocier leur salaire. Les femmes entrepreneures se paient moins que leurs homologues masculins ». Selon Viviane de Beaufort, « ces réseaux sont essentiels dans le lobbying pour faire avancer la cause des femmes ».
Malgré leur intérêt, les réseaux féminins doivent plus s’ouvrir à la génération Y, prendre le virage du numérique et réfléchir à l’ouverture à la mixité. Il faut aussi encourager « tous ces réseaux éparpillés à travailler ensemble ». Viviane de Beaufort travaille depuis 1 an à « créer un collectif de 25 réseaux de femmes, avec un évènement commun annuel ».