Ruptures conventionnelles. 437 700 signées en 2018, majoritairement par des employés
Une étude de la Dares confirme que l’engouement pour les ruptures conventionnelles, dispositif créé en 2008, ne se dément pas. 437 700 ont été homologuées l’an dernier par le ministère du Travail, un nouveau record. Qui sont les salariés qui activent ce dispositif ? Ce sont majoritairement des employés (53 %) « alors qu’ils ne représentent que 34 % des salariés en CDI hors fonctionnaires », précise l’étude. 18 % des autres signataires sont des cadres et des ouvriers.
26 % sont conclues par des salariés de moins de 30 ans. Un bénéficiaire sur 3 a entre 30 et 39 ans. Ceux entre 50 et 59 ans ont conclu 15 % des ruptures conventionnelles.
Elles ont fortement augmenté dans le domaine de l’information-communication (+10 %) et dans les activités financières et d’assurance (+7,2 %). La Corse et Bourgogne-Franche-Comté observent les plus fortes progressions régionales, respectivement +6,4 % et +7,4 %. 8 régions affichent une hausse comprise entre 3 et 6 %, dont la Bretagne (+3,6 %) et l’Ile-de-France (+3,8 %).
L’indemnité de rupture est plus élevée pour les cadres que pour les ouvriers et les employés. Cette situation s’explique par le fait qu’ils bénéficient d’une couverture conventionnelle plus favorable mais aussi qu’ils négocient plus leur indemnité de rupture.
L’an dernier, les ruptures conventionnelles ont généré plus de 400 000 inscriptions à Pôle emploi.