Télétravail. Ouverture des négociations patronat/syndicats
Patronat et syndicats ont entamé le 3 novembre des négociations sur le télétravail. Elles doivent aboutir à un accord national interprofessionnel qui borderait les situations de télétravail « classique » et celles « exceptionnelles ». Les échanges s’appuient sur le diagnostic partagé réalisé à partir des enseignements du premier confinement.
Le Medef a soumis un projet de plan d’accord avec les « 7 principaux chapitres à traiter ». L’éligibilité d’un poste au télétravail, la charge de travail, les frais professionnels, la formation des manageurs, l’isolement des salariés, le handicap, l’intégration des nouveaux collaborateurs ou le télétravail en temps de crise y figurent.
Les discussions s’annoncent ardues, notamment autour de la maîtrise de la définition des postes télétravaillables et sur le caractère prescriptif et normatif ou non de l’ANI. Le patronat le souhaite non contraignant pour les entreprises, provoquant l’opposition des syndicats.
Près de 5 millions de personnes ont télétravaillé pendant le confinement printanier. Mi-octobre, 1,8 million de personnes travaillaient de chez elles. Selon le Medef, près de 600 accords de télétravail ont été signés depuis le début de l’année. Actuellement, le protocole sanitaire gouvernemental invite les entreprises à passer au télétravail à 100 % pour les salariés dont les tâches peuvent s’effectuer à distance.