Travaux publics. La filière bretillienne dans l’attente de France Relance
Raymond Armange, président bretillien de la Fédération régionale des travaux publics, est inquiet face à la pandémie et la crise économique qui en résulte. Indirectement, le secteur doit aussi faire face à la rigueur budgétaire que rencontrent les collectivités locales et au contexte économique et sanitaire incertain qui n’incite pas à lancer de grands travaux.
Ainsi, 6 des 18 présidents d’intercommunalités d’Ille-et-Vilaine rencontrés ne souhaitent entretenir que les réseaux existants. Cette position fragilise la filière car les grands travaux départementaux (Ligne à grande vitesse, la gare rennaise, la seconde ligne de métro, les quatre voies Rennes-Angers et Rennes-Redon) sont terminés ou en passe de l’être. Or, la commande publique pèse pour 60 % du chiffre d’affaires de la fédération. Cette année, le recul de la commande publique bretillienne est de 70 % par rapport à 2019.
Il espère donc que France Relance, qui doit injecter « 8 milliards d’euros sur 2020-2022 », se mette en place rapidement.
En Ille-et-Vilaine, la filière emploie 4 234 personnes dans 302 entreprises.